dans , ,

Le compostage bientôt obligatoire 2023 2024

Le compostage bientôt obligatoire 2023

Dans le cadre de la loi anti-gaspillage 2020 et selon l’évolution de la réglementation européenne, le tri des déchets organiques deviendra obligatoire « pour les particuliers, les collectivités et les industriels », à partir du 31 décembre 2023.

Le tri des déchets organiques va continuer à se développer. A partir du 1er janvier 2024, tous les foyers devront le faire.

Zéro déchet : le compost bientôt obligatoire

bacs à compost collectifs
bacs à compost collectifs

Pour l’instant, les Français sont 45% à composter leurs déchets alimentaires ou organiques, selon une récente étude. Alors que les biodéchets représentent pas moins de 70 kilos de déchets organiques par personne en France.

L’ensemble des particuliers et professionnels devront obligatoirement être équipés de bac à compost à leur domicile ou déposer les déchets organiques dans les bacs mis à disposition dans des lieux publics.

Pourquoi séparer les biodéchets du reste des déchets ?

Comme le rapporte le Ministères de la transition écologique, l’idée est d’économiser de l’espace dans les décharges et de réduire le méthane, un gaz à effet de serre qui aggrave la crise climatique.

Le tassement des déchets provoque également la fermentation de déchets alimentaires dans un milieu sans oxygène, créant ainsi des conditions favorables à l’émission de méthane dans l’atmosphère. Ce gaz a de plus un pouvoir de réchauffement global 25 fois supérieur à celui du CO2. De même, l’incinération de ces déchets produit également des Gaz à Effet de Serre lors de leur combustion.

Le tri à la source des biodéchets

développement du compostage domestique

Le tri à la source généralisé pourra s’articuler autour de plusieurs solutions avec pour objectif commun d’offrir une solution pour chaque citoyen de France d’ici le 1er janvier 2024.

Ces solutions peuvent être, de manière complémentaire, le déploiement de la gestion de proximité des biodéchets, par le développement du compostage domestique (déploiement de composteurs individuels) ou du compostage partagé (déploiement de composteurs de pieds d’immeuble, de quartiers, ou encore en établissement), et le déploiement de la collecte séparée des biodéchets via une collecte supplémentaire à mettre en œuvre.

Le compostage de proximité, l’ intérêt des biodéchets.

Une première solution de tri à la source consiste à développer le compostage de proximité. Le compostage domestique consiste à mettre ses déchets de cuisine (épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œuf…) ou ses restes de repas (trognons, os, couenne…) dans un composteur.

Il peut prendre plusieurs formes et s’adapter à divers milieux, en zone rurale comme en zone urbaine :

créer de la matière (du compost)

La gestion de proximité permet tout d’abord de limiter la production de déchets à traiter par le service public et de réduire la facture de gestion des déchets : cela signifie moins de camions de collecte de déchets sur les routes, donc moins de dépenses d’énergie pour leur transport, moins de mise en décharge, moins d’incinération de déchets alimentaires.

L’autre intérêt de cette gestion de proximité est de créer de la matière (du compost) qui permet de limiter les achats de terreau organique.

Il peut être utilisé sur les plantes intérieur ou extérieur; ou comme engrais sur le sol du jardin. Les lombricomposteurs permettent également de récupérer des liquides qui peuvent être utilisés comme engrais pour les plantes.

Le processus de compostage réduit par trois les volumes des biodéchets. En effet, ces déchets sont très majoritairement constitués d’eau. Les quantités de compost produites restent généralement cohérentes avec les besoins des plantes domestiques.

Qu'en pensez-vous?

commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

lessive maison avec du lierre

Comment faire sa lessive maison avec du lierre

Le canna­bis peut proté­ger les abeilles contre les pesti­cides

Le canna­bis peut proté­ger les abeilles contre les pesti­cides