Adrien Roups
L’histoire du bananier dans les Antilles Françaises, et plus précisément en Martinique.
Sans oublier le scandal du Chloredécone. En toute simplicité et avec une petite touche d’humour car c’est comme ça que c’est le mieux !
Bien sûr, je peux enrichir votre article avec des informations supplémentaires sur la culture du bananier en Martinique, en utilisant les sources que j’ai trouvées sur le web. Voici ce que je vous propose :
Découvrez dans cet article comment les producteurs de bananes en Martinique cultivent le bananier, de la plantation à la récolte, en passant par l’entretien et la protection des plants.
La plantation du bananier en Martinique
Le bananier est une plante herbacée qui peut atteindre jusqu’à 7 mètres de hauteur. Il se reproduit par rejets, c’est-à-dire par des pousses qui se développent à partir du pied mère. Pour planter un bananier, il faut donc prélever un rejet et le mettre en terre dans un trou d’environ 40 cm de profondeur et 60 cm de diamètre. Il faut ensuite arroser abondamment et recouvrir le sol d’un paillis organique pour conserver l’humidité et éviter les mauvaises herbes.
La plantation du bananier en Martinique se fait généralement entre janvier et avril, pendant la saison sèche. Il faut choisir un endroit ensoleillé, mais pas trop exposé au vent, car le bananier est sensible aux rafales qui peuvent casser ses feuilles. Il faut aussi respecter une distance d’au moins 3 mètres entre chaque plant, pour éviter la propagation des maladies et favoriser la croissance.
Selon l’altitude, la densité de plantation varie entre 1 600 et 2 000 plants par hectare. Il existe deux types de bananes cultivées en Martinique : la banane dessert, qui se consomme crue, et la banane plantain, qui se consomme cuite. La banane dessert est la plus répandue, avec la variété Cavendish, qui représente 90% de la production. La banane plantain, quant à elle, est une culture vivrière, qui assure une part importante de la subsistance des populations locales2.
L’entretien du bananier en Martinique
Le bananier est une plante gourmande qui nécessite un apport régulier en eau et en nutriments. Il faut donc l’arroser fréquemment, surtout pendant la saison sèche, et lui apporter de l’engrais organique ou minéral, selon les besoins du sol. Il faut aussi surveiller l’apparition des parasites, comme les cochenilles, les pucerons ou les nématodes, qui peuvent affaiblir le bananier et réduire sa production. Pour les combattre, il existe des méthodes biologiques, comme l’utilisation de coccinelles, de nématodes prédateurs ou de purins végétaux, ou des méthodes chimiques, comme l’application de pesticides.
Une terre riche en nutriments est indispensable pour faire fructifier votre plante. Un apport abondant d’eau est nécessaire à la culture du bananier pour que celui-ci forme des fruits. Il faut compter 1600 à 2000 mm d’eau par an pour hydrater correctement le bananier. Les autres éléments importants, pour vous garantir des beaux fruits, sont la chaleur et l’humidité.
L’entretien du bananier en Martinique passe aussi par la taille des rejets et des feuilles. Il faut éliminer les rejets en surnombre, pour ne garder que les plus vigoureux et éviter la concurrence. Il faut aussi couper les feuilles jaunies, abîmées ou malades, pour favoriser la circulation de l’air et la photosynthèse. Enfin, il faut soutenir le bananier avec un tuteur, pour éviter qu’il ne se couche sous le poids des fruits.
Le bananier est une plante qui ne produit qu’un seul régime de bananes par cycle de vie. Une fois le régime coupé, le pied mère meurt et laisse la place aux rejets. Il faut donc renouveler régulièrement les plants, tous les 4 à 5 ans, pour maintenir la productivité. La culture du bananier en Martinique est une activité qui demande beaucoup de travail et de savoir-faire, acquis après de nombreuses années de recherche-développement3.
La récolte du bananier en Martinique
Le bananier produit des fruits appelés régimes, qui sont composés de plusieurs grappes de bananes. La récolte du bananier en Martinique se fait environ 9 à 12 mois après la plantation, selon la variété et les conditions climatiques. Il faut cueillir les régimes quand les bananes sont encore vertes, mais avec une légère coloration jaune à la base. Il faut ensuite les transporter avec précaution, pour éviter de les abîmer ou de les faire mûrir trop vite.
La récolte du bananier en Martinique est une activité importante pour l’économie locale, car la banane est le premier produit agricole exporté par l’île. La Martinique produit environ 250 000 tonnes de bananes par an, dont 90% sont destinées au marché européen4. Les principales variétés cultivées sont la banane dessert, qui se consomme crue, et la banane plantain, qui se consomme cuite.
La banane de Guadeloupe et de Martinique bénéficie d’un label de qualité européen, l’Indication Géographique Protégée (IGP), qui garantit son origine, son mode de production et sa traçabilité. La banane de Guadeloupe et de Martinique est également engagée dans une démarche de production durable, respectueuse de l’environnement et des conditions de travail. Elle est certifiée par le label Agri Confiance, qui atteste de ses bonnes pratiques agricoles5.
Conclusion
Vous savez maintenant comment les producteurs de bananes en Martinique cultivent le bananier, de la plantation à la récolte. Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à le partager sur les réseaux sociaux ou à nous laisser un commentaire.
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Les sacs autour des bananes sont-ils en plastique ou autre chose? J’ai quelques bananiers dans ma cour et je ne veux pas qu’ils soient mangés